Aujourd'hui rendez vous à 14.30 sur le terrain pour le branchement et le raccordement en eau du terrain.
Arrivés avec mon popa vers 14.20, pour lui montrer le terrain et le lotissement. Le problème, c'est qu'en descendant de voiture, je me rends compte que le trou effectué il y a 10 jours A DISPARU !!!
Comment un trou peut-il disparaitre me direz vous?
Eh bien soit Gérard Majax d'Amsterdam est passé dans le coin, soit les cons de la voirie, en venant nettoyer le chantier et en débarassant les gravats se sont dit qu'un gros trou d'1m3 devant une arrivée d'eau, ça devait pas servir à grand chose et ont donc décidé de reboucher : le beau geste quoi...
Les gars de la compagnie des eaux se pointent donc à 14.30... mais y a plus de trou.
Ils ont un autre terrain à raccorder, ils y vont donc et je vais essayer de retrouver mon brave paysan de la dernière fois pour voir s'il peut faire des miracles. Quand je lui raconte l'histoire, il écarquille des yeux comme ça aussi et me dit que "quand même faut être sacrément con pour reboucher un trou pareil"... ce que me confirmera le gars de la société de branchement d'eau d'ailleurs...
Il me dit qu'il arrive donc pour me sauver et tel Zorro sur Tornado, il arrive sur sa pelle et me recreuse le trou. On affine avec papounet pour bien dégager le tuyau et en moins de temps qu'il n'en faut à un académicien pour épeler "pharyngite", le trou est creusé, le tuyau dégagé et les hommes du SIEGVO sont là pour faire le branchement : la course démarre bien...
Après un passage à la mairie où le secrétaire me dit qu'il ne peut rien faire lui, il me donne tout de même le numéro du chef de chantier qui a commandité l'opération "jte rebouche ton trou parce que je suis trop sympa".
Entre temps j'apprends la bonne nouvelle du jour : LE PERMIS DE CONSTRUIRE EST ACCEPTE ET VIENT D ARRIVER EN MAIRIE : le maire me le signe donc et mon papounet qui habite à côté de chez le constructeur le dépose ce soir.
Je m'en vais revoir mon cher paysan pour l'indemniser et le remercier chaleureusement : autant il accepte les remerciements, autant il refuse catégoriquement les sousous en disant que "c'est pas ma faute à moi comme dirait Alizé et que par conséquent faut pas déconner"
Je ne sais que dire sinon un grand merci.
En rentrant, je me paye le gars de la voirie en lui faisant comprendre que j'ai autre chose à foutre que de creuser des trous d'1m3 tous les 10 jours : ça a eu l'air de le surprendre, mais c'est à peu près le seul effet que ça lui a fait...
Bilan de la journée : de nouveau un trou, un compteur d'eau, un permis de construire.
Tiens pis en parlant de boulets, j'ai appelé les notaires (c'est fou, ces associations d'idées qui me viennent) pour m'assurer que l'appel de fonds a bien été fait et le montant de celui ci.
Je tombe sur la notaire herself, qui me demande si j'ai bien reçu son mail.
Etant devant ma boite mail aussi vide que semble l'être leur boite à compétences, je lui dit que "bah non, shoot again"
Evidemment, elle avait oublié de mettre le point dans l'adresse mail qui sépare mon nom de mon prénom.
Donc y a un homonyme à moi qui va recevoir un mail de notaire ce soir qui lui réclame la somme de 93 430€ : j'espère qu'il a pas eu une journée de merde au boulot, car il risque d'y avoir un pendu de plus dans le Vercors...
La bonne nouvelle number 2 du jour, est que d'après la notaire, l'appel de fonds a été fait ce jour et que donc normalement ça devrait être tout bon pour lundi.
Le constructeur par l'intermédiare de la secrétaire m'a appelé, je leur ai donné toutes ces nouvelles là, avec nos dates de dispo, car il semblerait que la réunion de chantier se fasse dans la semaine qui suit pour qu'enfin, tout démarre !!!
Tiens d'ailleurs, mon pôpa a déposé les documents, dont l'offre de prêt, au constructeur, pour nous faire gagner du temps : mais coup de fil à 17h30 : comme il s'agissait de notre copie, nous ne l'avions pas signée : donc vite vite en voiture direction chez le constructeur, pour la signer avant 18h, fermeture du bureau...
Quand je pense qu'on a voulu gagner du temps...
Journée de fou jusqu'au bout...